Regards sur le Monde

 
 
 

ALICE-SPRINGS

du 12 au 18 novembre 2011



 

SAMEDI 12 NOVEMBRE 2011
 

    Nous arrivons à Alice-Springs vers 16h après un périple de plus de 3 jours dans l'Outback et le désert australien.
 


 

     À l'accueil de la résidence, la patronne nous met tout de suite dans l'ambiance (mais nous étions déjà au courant.). Alice-Springs est sans doute la ville la plus dangereuse d’Australie dut souvent à la trop forte propension des aborigènes à consommer de l'alcool. Ce danger se présente surtout la nuit, et elle nous conseille d’être rentrés dernier délais à 20h.

     Passer 19h30, le portail automatique est fermé à clé, et ne s'ouvrira qu'à l'aide d'un code.

     Sinon elle nous montre sa panoplie d'excursions organisées, une nous intéresse, celle d'Ayers-Rock, car le territoire est à 4h de route d'ici. Mais nous verrons plus tard.

     La patronne et néo-zélandaise, et se propose de nous parler de son pays, car il sera notre prochaine destination après l’Australie.

     Nous prenons possession de notre logement. Il s'agit d'un grand appartement avec une grande pièce à vivre et à dormir, une cuisine équipée, et un coin WC salle de bain.


 


 

    Nous avons également droit à une piscine (qui ne sera pas du luxe sous ce soleil de plomb), une cuisine, un grand BBQ de jardin, une laverie, etc...

    Les enfants resteront à la maison après avoir déchargé la voiture. J'irai faire des courses pour les 6 prochains jours.

   J'arrive à une première grande surface, ou tout est fermé, il est à peine 17h, de plus, il n'y a pas de magasins alimentaires, par contre il y a les décorations de Noël. Ici, le traîneau du père Noël et tiré par des kangourous. Un vigile du centre nous en indique un autre, pas très loin.

 


 

     Je m'y rends. La galerie marchande, et également fermée, mais le magasin alimentaire est encore accessible. Nous voyons beaucoup de personnes aborigènes déjà bien grisées par l'alcool, hommes et femmes confondus.

   Quand je rentre dans la galerie marchande, 3 femmes un peu éméchées, avec leurs bouteilles d'alcool à la main s'en font éjecter.

    Je fais les courses dont nous avons besoins, et je rentre. La ville a l'air superbes.

   Après avoir déchargé les courses, Laugan et moi, irons nous baigner dans la piscine. Quel bonheur sous cette chaleur. Nous serons vite rejoints par Mélodie.

   Nous passerons le reste de la soirée tranquillement. Et j’essaierai d'avancer sur la mise à jour de mes écrits quotidiens.


 

DIMANCHE 13 NOVEMBRE 2011
 

    Ce matin réveil tardif, nous récupérons tous de notre long périple. Aujourd'hui, dimanche, nous aspirons à du repos. Les enfants ferons école, puis piscine et farniente tout le reste de la journée.

Nous irons voir la gérante de l’hôtel pour organiser la sortie Uluru Ayers-rock, et Olgas pour le lendemain. Bonne nouvelle, Laugan et Mélodie serons à tarifs réduit.

Ce soir couché tôt, car demain, le réveil sera à 5h, et la journée sera longue, car le retour est prévu pour minuit.


 

LUNDI 14 NOVEMBRE 2011
 

    Debout comme prévus, déjeuné, puis nous allons prendre le bus juste devant le motel. En fait c'est un minibus qui s’arrête, mais le chauffeur nous indique qu'il ne fait que nous amener au vrai bus.

    En effet, il s’arrête devant plusieurs motels et auberges, et peu à peu le van se rempli. Puis nous rejoignons le bus plus adapté aux heures de routes qui nous attend.

     Nous prenons la route vers 6h3O, au bout quelques minutes, le chauffeur commence à parler dans un micro casque et nous explique la journée que nous allons passer, puis régulièrement, il reprendra le micro pour nous indiquer et nous décrire les paysages que nous traversons.

 


 

    Au bout de 2h de conduites réglementaires, nous changerons de chauffeur. Il y aura en permanence entre 2 et 3 personnes de l'organisme dans le bus. À chaque fois, le chauffeur nous fera également des commentaires.

    Nous nous arrêterons une seconde fois, mais cette fois pour avoir un point de vue sur Ayers-Rok, le rocher le plus célèbre d’Australie, et également le plus sacré pour les aborigènes. Malheureusement, nous ne pourrons pas nous y approcher.

 


 

    De l'autre côté de la route, après avoir passé une dune de sable, sous la chaleur accablante du désert, un autre paysage magnifique s'offre à nous, celui d'un énorme point d'eau asséché.
 


 


 

    Nous sommes les derniers à retourner au bus, et ce ne sera pas la seule fois.

    Un peu plus tard, nous nous arrêtons à Uluru, ou s’opère un nouveau changement de chauffeur. Monte également dans le bus une famille de Français, avec deux enfants avec qui nous ne tarderons pas à faire connaissance.

    Tout au long du parcours, les passagers auront droit à des collations, un petit dej, un repas de midi à base de sandwich, des bonbons, des pommes, des oranges, et bien sur de l'eau à volonté, ce qui est indispensable pour les marches dans le désert.

 



 

    Au bout d'une heure de route supplémentaire, nous pénétrons dans le parc national d'Uluru-Kata Tjuta.

    Dans ces lieux, se trouvent les magnifiques monts Olgas, également sacrés pour les aborigènes. Ceux qui habitent ici, voient d'un très mauvais œil la profanation des lieux par certains touristes qui n’hésitent pas a grimper sur les rochers (malgré les dangers que cela représente). Nos chauffeurs, nous demanderons régulièrement de ne pas le faire, ni de photographier les aborigènes d'ailleurs.

    Nous nous arrêterons à plusieurs reprises aux pieds des rochers afin de nous y promener et de visiter. Parfois, un guide nous accompagne et nous décrit le mode de vie des aborigènes, la végétation, ou le règne animal des lieux. Tout cela rend l’excursion très intéressante, malgré le fait que mon anglais ne m'a pas permis de tout comprendre.

 


 


 


 


 

    Ces sorties furent aussi l’occasion de faire connaissance avec la famille de Français qui nous avait rejointes à Uluru.

      Ils ont eu une démarche similaire à la nôtre et sont partis découvrir le monde en famille sur une période de 9 mois. Pouvoir échanger et partager sur nos expériences de voyages et sur la manière que nous la vivons avec les enfants. Cela a été d'autant plus agréable que cette famille sympathique et ouverte à l’échange ont des enfants sensiblement du même age et donc les mêmes préoccupations.

 


 

    Cela a fait beaucoup de bien également à Laugan et Mélodie qui ont put enfin rencontrer et échanger avec des jeunes de leurs âges.
 


 

    Nous décidons de nous revoir au feu d'artifice du nouvel an à Sydney.



      Lors des excursions hors du bus, nous avons eu l'occasion de nous apercevoir de l’écrasante force qui émane de ces lieux. Ces monts sont impressionnants. De plus, marcher sous cette chaleur est une expérience à elle seule, l'eau glacée en sortant du bus ne mettait que quelques minutes pour devenir chaude pratiquement imbuvable. Les chapeaux étaient plus qu'indispensable, ceux qui n'avaient pas pensé à en prendre devait mettre des serviettes sur la tête. Et comble de l'histoire, les chauffeurs du bus nous ont affirmés qu'aujourd'hui nous avions de la chance, il faisait plutôt bon.

 


 

    Lors d'une sortie, on croise de jeunes aborigènes se baignant dans un trou dans la roche. Ils n’étaient pas très contents de voir des touristes et leur ont bien fait comprendre avec quelques insultes bien pesées.

    Nous avons visité également le centre culturel de la réserve et les boutiques adjacentes. Mais rien d’exceptionnel à l'horizon.

    Avant la tombée de la nuit, le bus, c'est arrêté afin que nous pique-niquions (au champagne) devant un coucher de soleil sur les monts Olgas. Nous avons mangé avec nos compatriotes et nous avons passé un très agréable moment dans un paysage somptueux.

 


 


 


 


 


 

    Nous sommes remontés dans le bus et nous avons pris le chemin du retour. 5 heures de route avec pour passer le temps le dessin animé Némo (que le chauffeur a mis spécialement pour Laugan) et 4h de pluie.

    Nous sommes arrivés à l'appartement à 0h30. Un petit coup d’œil sur les mails (ma boite a beaucoup de mal à fonctionner ici.), puis dodo.