Regards sur le Monde

 
 
URUGUAY ( DU 22 mars au 5 juin)
MONTE-VIDEO
Du 28 mars au 1er avril 2012


 
 

MERCREDI 28 MARS 2012
 

     Nous arrivons au terminus des bus vers 13h30. Nous prenons un taxis.

     Arrivés à l’hôtel, nous sommes déchargés avec nos bagages, et c'est à cette occasion que je perdrai mon chapeau australien. Dommage, mais même si la majorité des taxis sont sans doute honnêtes, je n'en ai pas vu une seul en 1 an ramener quelque chose d'oublier dans leur voiture (et c'est arrivé quelques fois.). Donc, adieu mon chapeau.

     L'auberge est dans la vieille ville. Elle est immense, il s'agit d'une ancienne demeure restaurée aux plafonds très haut, et aux chambres spacieuses. Il y a un coin salon, avec un baby-foot un jeu d’échec et des ordinateurs. Une cuisine aménagée, la possibilité de louer des vélos, lave-linge, etc...



 


 

     Notre chambre est immense, le plafond doit être à 5 mètres, nous avons une salle de bain privée avec une particularité, pour avoir l'eau chaude, on doit ouvrir en même temps l'eau de la douche, et celle de l’évier. C'est original, mais l'essentiel est que ça fonctionne.
 


 


 

     Nous nous installons, puis nous décidons de nous promener. La personne a l'accueil nous met en garde, nous pouvons descendre et remonter la rue, mais surtout, ne pas s'engager dans les quartiers alentours.

   Quartiers a éviter le jour, et formellement interdit la nuit. Le crack a envahi les rues, et a provoqué son flot de dégâts habituels, accoutumance, vol, agression, prostitution, et j'en passe.

    Nous remontons donc la rue jusqu'à une rue piétonne, que nous remontons entièrement.

     Nous nous arrêtons manger à une placette, où se trouve une cathédrale dans le pur style espagnol, nous la visiterons une autre fois.
 


 


 

     C'est l'heure de la sortie des écoles, et nous croisons beaucoup d'enfants en uniformes. Ils ont tous en main un ordinateur, fourni sans doute par leur école, car il s'agit toujours du même, avec le même sigle ; du coup, leur sac scolaire est petit, et léger (en France, on préfère que nos enfants se cassent le dos sur des sacs 2 fois plus lourd qu'eux.).
 


 


 


 

     Nous allons tout au bout de la rue, jusqu'au bord de mer, puis nous rebroussons chemin. Nous achetons de quoi dîner le soir, et nous finissons notre soirée à l'auberge.
 


 


 



 


JEUDI 29 MARS 2012

 

  Aujourd'hui, nous avons prévu de visiter la vielle ville.

     Nous commençons par nous rendre a la place de l’indépendance. Une place plutôt basique, si ce n'est qu'une statue démesurée d'un homme à cheval placée au centre. Une place plutôt basique, si ce n'est qu'une statue démesurée d'un homme à cheval placée au centre.


 


 

     Une grande et ancienne porte originellement de pierre, marque la frontière entre cette place et la vieille ville. Comme beaucoup de choses en Amérique du Sud, la porte tombe en morceau et a été consolidée par un mur de parpaings, ce qui a pour effet d’enlever tout le cachet au mur original. Je pense qu'il valait mieux soit restaurer la porte, soit l'enlever, mais en l’état, ça ne veut plus rien dire.
 


 

     Nous continuons notre visite par le théâtre Solis, un théâtre très répute d’Uruguay et d’Amérique du Sud. Il y a des visites guidées, mais il est déjà trop tard pour participer à celles de la matinée. Nous visitons tout de même la partie exposition.
 


 

     Un étage est dédié aux photos de différents spectacles ayant eu lieu au théâtre.
 


 


 

     Une seconde exposition est basée sur une création de costumes futuriste en l'honneur de la célébration du bicentenaire de l’indépendance de l’Uruguay.
 


 


 


 

     Les deux expositions nous ont beaucoup plus, et ce que nous avons pu voir du théâtre était splendide. Nous décidons de revenir le lendemain afin de participer à une visite guidée.

     Nous reprenons notre chemin, par la rue piétonne que nous connaissions déjà, et nous nous arrêtons manger dans un restaurant sur la place de la cathédrale. Le repas est très bon, et la serveuse parle un français parfait. Que demander de plus.



 


 

     Nous poursuivons notre visite par la cathédrale. Les murs extérieurs du bâtiment demandent un peu à être rafraîchi (comme toute dans la vielle ville). Mais malgré tout, la cathédrale est belle et imposante.
 


 

     Nous passons la première porte, en fond sonore, nous entendons des chants religieux émanent d'une sono.
 

     Nous franchissons une seconde porte, et nous pénétrons dans la cathédrale. Je reste, bouche bée devant le seuil, je trouve les lieux magnifiques, la cathédrale est immense, de splendides décorums de bois, des statues, des alcôves, etc... Tout est magnifique, et c'est, je pense une des plus belles que j'ai pu voir jusqu'à présent.
 


 


 


 


 


 

     Nous reprendrons notre promenade à travers la ville, nous marchons à travers des places et des rues jusqu'à la zone portuaire.
 


 


 


 


 


 

     Puis nous allons au marché du port. Il s'agit en fait de l'ancien hall de gare déclaré monument national, qui abrite une dizaine restaurant. La viande cuit sur des immenses grills, des serveurs accostent les clients, pour les inciter à choisir leur restaurant, et à cette occasion, nous goûterons un vin blanc gazeux du pays, le medio-medio, doux et fruité que nous avons bien apprécié (mais nous n'y connaissons rien en vin.).
 


 


 

    Puis nous prenons le chemin du retour jusqu'à notre auberge.
 


 


 

     Les enfants font leur travail scolaire, très sérieusement, un pur bonheur.

     Le soir, nous faisons la connaissance de deux jeunes Français d'une vingtaine d'années, David et Guillaume, qui ont entrepris un voyage de 6 mois en Amérique du Sud avec leurs sacs à dos de 25kg et 300$ en poche. Au programme, grosses peurs et système D. Voyage à la limite du courage et de l’inconscience, mais qui doit certainement forger de sacrés caractères.

     Nous partageons notre repas avec eux, et ils nous racontent une partie de leurs aventures incroyable et pittoresques. Il leur reste encore 2 mois de parcours, qu'ils doivent achever au Brésil.


 

 

VENDREDI 30 MARS 2012
 

      Aujourd'hui, nous décidons de visiter le musée du carnaval, il se trouve près du port.

     Le port en lui-même n'est pas très intéressant, il n'y a que des grues, et des quais de déchargement. Et le quartier que nous traversons n'est pas extraordinaire non plus, beaucoup de bâtiments tombent en ruine, et c'est bien dommages, car la plupart rénovés pourraient être splendides.



 


 


 

     Nous arrivons au musée du carnaval. Le carnaval a l'air d’être quelque chose d'important ici, je suppose comme il peut l’être chez leur voisin brésiliens.
 


 


 


 


 

     Nous voyons beaucoup de costumes, des masques de carnaval, mais également des masques provenant du monde entier. Nous en reconnaissons certains, notamment les Indonésiens.
 


 


 



 

     Une autre pièce est dédiée aux costumes et aux accessoires non-traditionnels. Dans une arrière-cour, se trouve une scène, ou les enfants se sont amusés.
 


 


 


 


 



 

Le musée est petit mais trés sympa.

     Nous prenons une sortie située derrière le bâtiment, et dans la rue sont exposé des photos anciennes du quartier. Mis a part les costumes d'une autre époque, j'ai vraiment eu l'impression que ce quartier a toujours été vieux et que rien a était restauré depuis deux cent ans.



 


 

     Nous continuons par le repas très attendus au marché du port, que nous avions visités la veille.

     Nous avons mangé au restaurant qui nous avait offert de goûter le vin pétillant la veille, et nous ne l’avons pas regretté, la viande était succulente, et Laugan a même eu droit à une photo devant le grill surchargé de viande, un énorme morceau de barbaque à la main.



 

      Après ce succulent repas, nous avons pris le chemin du retour en direction de l’hôtel. Les enfants ont l’école à faire. Puis nous nous rendons vers 16h au théâtre Solis afin de visiter les parties que nous n'avions pas pu voir deux jours auparavant.

      En chemin, nous croisons une vielle, très vielle française, une bonne 2CV qui de prime abord ne tiens debout que grâce à la rouille.



 

 

     15h30, direction le théâtre Solis. Il y a des visites guidées en espagnol, anglais et portugais. Le choisissons celles en anglais, c'est plus facile pour les enfants.

  Nous commençons par l’extérieur, et les pièces annexes. Tout est très beau, du sol au plafond, sans oublier les lustres, énormes, vieux de 200 ans, de facture anglaise avec du cristal de baccara français.



 


 

     Nous allons également et c'est le clou de la visite. Visiter la salle de spectacle principale. Magique, avec des balcons, des loges privées, des balcons magnifiques, etc...
 


 


 


 

     Tout est magnifique, le plafond peint est dédié aux illustres écrivains, dont deux Français, Molières et Racine cocorico.
 


 


 

     Nous visitons une seconde salle plus petite pour les spectacles plus intimistes.
 


 

Visite très sympathique.


Nous rentrons à l'auberge, après avoir acheté le repas du soir.

    La soirée se passe bien. Soudain, nous entendons un énorme bruit, nous pensons tout d'abord a un accident de la route, mais très vite, nous nous apercevons que ça vient de la cuisine, nous accourons tous, un énorme meuble est tombé sur Laugan.

   Quand j'arrive, il saigne d'un bras, il a le nez égratigné, et il se plaint de la tête.

    Laugan a ouvert la porte d'un meuble de cuisine rempli d’assiettes et de verre, et tout lui est tombé dessus (meuble compris). Il a dû recevoir au bon 100kg de bois et de couverts sur le crâne.

     Nous le portons jusqu'au canapé du salon, nous craignons une fracture, avec sa maladie des os, ça pourrait être grave, mais nous savons gérer la situation, ce ne sera pas sa première fracture. A priori, ça devrait aller, nous le surveillerons cette nuit.

    Au bout d'une heure Laugan c'est calmé, tout le personnel est aux petits soins avec lui.

 


 

     Nous mangerons avec nos petits jeunes français, ils partent demain en stop pour Punta Del Este.

    Le soir, nous faisons une partie de poker entre nous, sans enjeux, histoire de se changer les idées.

 


 

SAMEDI 31 MARS 2012
 

     Aujourd'hui dernier jour à Montevideo, journée logistique. Laugan va bien, il n'est presque pas marqué, et il saute partout. Il se demande si nous allons devoir payer la vaisselle cassée pendant la chute du meuble. Au moins, ça prouve qu'il va bien.

     Guillaume et David sont sur le départ, nous les saluons une dernière fois. Quelle aventure, mais faites attention à vous.



 

Les enfants ne veulent pas manger, ils ont déjeuné tard.

    Je pars pour le terminal des bus, et j'achète les billets pour nous rendre à la ville de Colonia. Puis retour à l'auberge.

    Pas de sorties aujourd'hui, peut être sommes nous encore sous le choc de la veille, mais personne n'en réclame.


Nous allons juste acheter le repas du soir.


 

 

DIMANCHE 1 AVRIL 2012
 

     Dernière mâtiné à Monte Vidéo. Nous sommes rapidement prêts, nous descendons les valises, et nous avons même le temps de déjeuner avant que le taxi n'arrive.

    Après avoir photographié le meuble sournois remis en place (et solidement, on vous l'assure.), nous partons en direction du terminal d'autobus.



 


 


 

     À 11h30 tapante, nous démarrons. Nous traversons la capitale, et nous ne trouverons rien de particulièrement beau. Nous ne sommes décidément pas faits pour les grandes villes d'Amérique du sud.

     Au bout de 2h et quelques de routes, confortablement installés dans nos fauteuils, nous arrivons à la ville balnéaire de Colonia de sacramento.


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