Regards sur le Monde

 
 
   HUSUAHIA
du 25 février au 1er mars 2012

 

SAMEDI 25 FEVRIER 2012
 

     Nous passons la douane sans problème, et nous traversons la cordillère. Le paysage est magnifique, malheureusement, il pleut, et prendre des photos sous la pluie, depuis l’intérieur d'un bus aux vitres salies par 10 heures de route, ne donne pas un résultat extraordinaire.
 


 

     Au bout d'une heure, nous arrivons enfin à Ushuaia, nous sommes enfin au bout du monde. Je reconnais le port que j'ai déjà vu mainte fois dans des reportages. C'est magnifique.
 


 


 

     Nous descendons du bus. Il fait froid, mais rien de plus normal.

      Nous prenons un taxi, qui fera deux voyages, car nous avons beaucoup de bagages, et qu'ici, il n'y a pas de grands taxis.

     Nous arrivons à l'appartement, ils est très bien, et surtout, il est chauffé. (trop même)



 


 


 

     Nous mangeons à l'appartement de ce qui nous restait de Punta Arenas.


Puis repos du sommeil de ceux qui sont fatigués.


 

 

DIMANCHE 26 FEVRIER 2012

     Vers 4h du matin, nous entendons tous une explosion, mais pris dans un demi-sommeil, aucun de nous ne se lèvera.

    Au matin, nous nous apercevrons qu'une voiture a explosé devant la porte de notre appartement. Un employé de l’hôtel me demandera si les allez et venues de la police ne nous a pas dérangés, mais nous dormions a poing fermés.



 

     Nous décidons de nous promener dans la ville. L’hôtel est situé pratiquement au pied de la cordillère, c'est magnifique.
 


 

     Le centre-ville est à peine a 5 minutes de marches de l'appartement.

    Ushuaia est une jolie petite ville bien touristique. Il y a beaucoup de Français, mais toutes les nationalités se retrouvent à Ushuaia.



 


 


 


 

     Nous nous arrêtons manger dans un restaurant avec un buffet à volonté. Il y a également une partie parilla. C'est une cuisine ouverte, ou ils font griller d’énormes quartier de bœuf, ou de mouton, des poulets, des saucisses, etc... Comme pour le buffet, c'est à volonté, le cuisinier vous mets ce que vous voulez dans l’assiette. Le plat est tellement copieux, qu'on n’éprouve pas le besoin d'y revenir. Et en plus, c'est très bon.
 


 

     Nous reprendrons notre visite après le repas. Je compte me rendre sur le port afin de réserver une croisière sur le canal Beagle pour le lendemain afin de rendre visite aux lions de mer et aux pingouins de la région.

    Mais Mélodie ne se sent pas bien, elle décide de rentrer à l'appartement, Laugan préférera rentrer avec elle.

Je continue et je me rends d'un pas tranquille au port.



 


 


 


 

     Nous opterons pour une longue croisière de 6h à bord d'un catamaran, j’espère être moins malade que d'habitude.

    Je flânerais encore un moment en ville avant de rentrer à l'appartement.

Nous n'en ressortirons que pour le repas du soir.



 


 



 

 

LUNDI 27 FEVRIER 2012
 

     Réveil à 6h30, petit dej, et direction le port dans la fraîcheur du petit matin.
 


 


 


 

     Après les formalités d'usage, nous embarquons à bord de notre vaisseau nommé Ezequiel, un grand catamaran. Nous serons peu à bord, et c'est très bien comme ça, il n'y aura pas de bousculades dans les moments cruciaux.
 


 


 

     8h30 sonnent l'heure du départ. La mer est calme, dehors, il fait froid, mais nous avons prévus plusieurs couches de vêtements, normalement ça devrait aller.

    Le temps de boire quelque chose de chaud au salon du bateau, et nous sortons admirer les cordillères enneigées. C'est magnifique. Le canal défile devant nous, tandis qu’Ushuaia s'éloigne, devenant de plus en plus petit derrière nous. Nous restons un moment dehors, puis pris par la morsure du froid, nous rentrerons nous réchauffer.



 


 


 

     Nous voyons un îlot recouvert de cormoran. Mais il ne nous faudra pas longtemps pour voir nos premiers lions de mer. Ils sont sur un autre îlot pas très loin. Nous avons beaucoup de chance, ils ne viennent pas jusqu'ici tous les jours.
 


 


 

     Ils sont splendides, le bateau s'approche très prés, nous avons l’impression de pouvoir les toucher. Encore une expérience inoubliable, et la journée ne fait que commencer.
 


 

     Nous reprenons la mer. Au bout d'une vingtaine de minutes, nous arrivons à un autre îlot, l’îlot des lions de mer, le vrai.

Ils sont là, certains mâles sont énormes. Les plus gros ont une crinière, et leur rugissement et très impressionnant.

 

 
 


 


 


 

     Nous poursuivons notre route jusqu'à ce que nous arrivions à un magnifique phare d'une dizaine de mètres construits vers 1920 et qui a permis d’éviter un grand nombre de naufrages.
 


 


 

     Puis, pour le bonheur de tous, nous aurons la magnifique surprise de voir des baleines, elles seront relativement éloignées du bateau, qui, armé d'un sonar, fera tout ce qu'il pourra pour les rejoindre.
 


 

     Elles sont magnifiques, leur jet d'eau s'envole à une hauteur surprenante, leur souffle rauque s'entend à une distance incroyable. Nous en verrons (entre l'allée et le retour) une bonne trentaine. Fabuleux.
 


 


 

     Nous naviguerons un long moment avant d'atteindre le refuge que les pingouins se sont choisi. Il s'agit d'un grand îlot. Le bateau s'approche au plus prés, ils sont des centaines : des pingouins de Magellan, mais également des pingouins royaux.
 


 


 


 


 

     Certains sont curieux et viennent nous voir. C'est toujours autant extraordinaire de voir des animaux dans leur milieu naturel. Nous en prenons plein les yeux.
 


 


 

     Au bout d'une vingtaine de minutes, le bateau reprend la mer, pour se rendre à un port ou débarquerons les passagers qui ont pris l'option retour en bus après visite d'une hacienda. Pour nous, ce sera l'occasion d'approcher du bateau de recherche antarctique, "Europa"
 


 

 

     Pour nous, ce sera retour par le même chemin qu'à l'aller. Nous aurons l'occasion de voir d'autres baleines, et Mélodie s’octroie une bonne heure de sieste sur l'heure et demie que dure le trajet.


Et miracle, je n'ai pas été malade une seule fois.


      Nous rentrons directement à l'appartement, ou je tenterai de réserver les billets d'avion pour El Calafate, notre prochaine destination. Malheureusement, la politique de ma banque veux que c'est elle qui confirme la réservation en m'envoyant un code par SMS sur un portable que je n'ai plus. Je vais donc être obligé de perdre une demie journée à faire la queue à l'agence. Car, en plus, je ne peux plus payer par paypal, mon compte a été tiré au sort de manière aléatoire et je dois leur envoyer des documents pour qu'ils me le ré-ouvre. Des documents qui m'attendent évidemment chez moi, à l'autre bout du monde

     On a, il faut avouer, la fâcheuse tendance à compliquer ce qui peut être simple.

 

Ceci dit, la journée a été énorme.

 

 

MARDI 28 FEVRIER 2012
 

     Réveil à 8h pour tous le monde, les enfants ont école toute la journée ;

Aujourd'hui, je m'occupe de l'organisation général ;

    Je commence par la laverie. Ici, inutile d'attendre devant les machines, quelqu'un le fait pour vous pour une somme dérisoire. En plus, la personne plie le linge et le range dans les valises.
  
    Puis l'agence de la compagnie aérienne nationale pour acheter nos billets pour El Calafate. C'est noir de monde, je prends un numéro, c'est le 24. L'affichage indique qu'ils en sont au 45, nous devons attendre un tour complet avant que ce soit notre tour.

     En attendant, je vais promener en ville histoire de passer le temps. Je ferai ferons deux ou trois aller-retour avant que mon numéro soit assez proche.



 


 

    Mon numéro arrive enfin, et je réserve nos vols en 10 minutes. Il est 13h passé, cela fait plus de 3 heures d'attente MERCI MA BANQUE.

 

Retour à la maison où nous dînons en famille.


    Les enfants se remettent au travail, pendant que je réserve l’hébergement à El Calafate.

    Puis nous resterons à l’appartement. Nous ne sortirons que pour manger. Journée tranquille.


 

 

MERCREDI 29 FEVRIER 2012
 

     Aujourd’hui et notre dernier jour à Ushuaia, demain nous prenons l'avion.

     Les enfants auront à nouveau école ce matin, pendant que je fais un dernier voyage à la laverie puis à la poste, j'ai un colis à envoyer. Mais il y a beaucoup de monde, et je ne veux pas revivre la mêle matinée qu'hier. Je rentre.



 


 

     Nous ressortirons pour le repas, puis nous nous rendons aux musées de la ville.

   Les musées sont tous au même endroit, dans l'ancien pénitencier de la ville (Ushuaia est à l'origine, une ville pénitentiaire.).



 


 


 

     Toutes les sections du musée/pénitencier sont très bien, mais tout est un peu mélangé. Les séparations entre les différents blocs ne sont pas très claire, ce qui donne une impression un peu foutoir, mais très sympas tout de même.

     Nous débutons par une section liée à la terre de feu, aux Indiens, aux grands navigateurs, à l'histoire maritime.



 


 


 


 

     Puis nous passons à la partie pénitentiaire, qui retrace dans une aile de la prison la vie des prisonniers de l’époque. Partie très intéressante conçue également pour les plus jeunes.
 


 


 


 


 

     Puis, sans aucun lien nous pénétrons dans une petite partie dédiée aux animaux endémiques de la région. Pingouins, grands dauphins, albatros, etc. Ce n'est pas la partie la plus indispensable à visiter.
 


 

 

     Nous arrivons au centre de la prison, transformée en bar restaurant. Très sobre, mais sympas.

     Nous prenons une deuxième aile, où se trouve une exposition de peinture, consacrée à une peintre qui base ses œuvres sur le drapeau argentin, qu'elle met toutes les sauces (sur des tableaux, un ballon, du parapluie, etc..). C'est surprenant, mais je trouve ça plutôt réussi.



 


 


 


 

     Nous ferons demi tour afin d'emprunter une nouvelle aile aux sujets un peu mélangés, traitant tout aussi bien du pénitencier lui-même, de l'histoire de la conquête du territoire, des pompiers argentins, de la marine etc... Un peu bordélique, mais intéressant néanmoins.
 


 


 


 


 

     L'aile qui suit, a été pour moi (et je crois pour tous.), la plus impressionnante. L'espace a été laissé en l’état. Les cellules, les couloirs, les douches, les WC, etc.. C'est sombre, froid, humide, sale. Des hommes ont vécu là. J'imagine bien qu'il ne s'agissait pas de tendres agneaux, il y avait bien une raison à leur incarcération. Mais tout de même, ça fait froid dans le dos.
 


 


 

         La première partie de la dernière aile est consacrée à la boutique de souvenir (sans grand intérêt).

     La seconde moitié est consacrée à une exposition d'art temporaire. Il a des tableaux, et de grandes statues de pingouins que plusieurs artistes ont peints à leurs guises. Il y a des choses surprenantes.



 


 


 

     À l’étage, se trouve une exposition de peinture sur la marine. Il y a de tout, du recherché au niais. Même parfois très niais. Cette partie ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Les enfants feront leurs propres œuvres qu'ils exposeront sur les murs d'une cellule.
 


 



 


 

     Quelques choses de surprenant. Devinez quelle chanson passé dans les haut-parleur de la prison d’Ushuaia.

     Ne cherchez plus, vous ne trouverez pas. Il s'agit de la chanson «pour le plaisir» d'Herbert Léonard. Étonnant non ?


      Nous finirons par la cour extérieure, ou sont exposés une locomotive, et un wagon qui permettait aux prisonniers de se rendre sur leur lieu de travail.



 


     Après cette fascinante expérience, et après un repas de hot-dog, nous rentrons à l'appartement pour notre dernière nuit dans cette ville du bout du monde.

 

 

JEUDI 1 MARS 2012
 

     Nous terminons notre séjour sans problème, nous sommes à l'heure à l’aéroport d’Ushuaia. Nous y retrouvons une jeune Allemande, Myriam, avec qui nous avions sympathisé à l'aller, dans le bus qui nous avait emmené ici. Nous sommes sur le même vol, mais elle descendra à Buenos aires, bien après nous.

      Au bout d'une heure d'un vol sans histoire, nous arrivons à l’aéroport d'El Calafate,


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