Regards sur le Monde

 
 
 

ROUTE ENTRE

CAIRNS ET ALICE-SPRINGS

DU 9 AU 12 NOVEMBRE 2011

 

 

MERCREDI 9 NOVEMBRE 2011
 

    Nous sortons rapidement de Cairns, qui est en fait une petite ville. Nous suivons le GPS qui nous guide à travers la campagne du Queensland. Le ciel australien est magnifique, les paysages également.

 


 


 


 

    Nous gravissons une montagne verdoyante, nous nous arrêtons à un point de vue superbe sur les plaines que nous surplombons.

 


 


 

    Au bout de deux heures de route à peine, nous voyons que les paysages changent déjà, l'herbe n'est plus verte, mais brûlée, nous voyons d'immenses et d'innombrables termitières, heureusement, que la voiture est climatisée. Régulièrement, nous voyons des panneaux indiquant le risque d'incendie dans la zone, il n'est pas encore élevé, mais il la dut l’être il y a peu de temps, car certaines portions de végétations sont calcinées.

 


 



 



 


 

    La route superbe s’étend comme un ruban à perte de vue. Peu de voitures circulent, et nous avons l'impression qu'elle a été construite juste pour nous.

    De temps en temps, nous croisons un camion-train, il tracte plusieurs remorques derrière lui (on en a vu 4, plus le truck), un peu comme une locomotive tire ses wagons.

    Le paysage change tous les 50 km, il deviens soit davantage terre brûlée, soit davantage verdoyant, nous traversons une forêt clairsemée, puis un paysage désolé, puis une forêt plus dense. C'est incroyable. Ajouter à ceci l'incroyable sentiment d’être seul au monde (car il n'y a qu'un petit village, tous les 100 ou 150 km), et le tableau est complet.

 


 

    D'autres détails vous font rapidement comprendre la violence du lieu.

     Tout commence par les buffles que nous voyons en bord de routes, maigre comme ce n'est pas permis, puis très rapidement, nous voyons les premiers cadavres plus ou moins frais sur le bord de route.

     Puis nous en verrons de plus en plus, surtout des kangourous, qui se font le plus souvent accrochés par des voitures et finalement finisse par remplir l’estomac des rapaces du coin.

     Les rapaces sont énormes, je pensais avoir vu un vautour tellement, l'envergure était importante, mais c’étaient des aigles, qui viennent se repaître des cadavres.

Vers 13h30, nous nous arrêtons à un village dont j'ai oublié le nom.

     Une fois rentré dans la partie sauvage de l’Australie, j'ai eu l'impression de pénétrer dans un décor de cinéma et je m'attendais à voir Gary Cooper entendre le troisième sifflet de son fameux train.

     Nous allons manger dans un resto-musée-bar-épicerie-souvenirs. La déco à l’extérieur et faite de vielles chaussures pendues à la sous-pente, d'un avion fabriqué avec un vieil aérosol, d'un crâne de buffle, etc..

 


 

    À l’intérieur, la déco était faite de divers objets de style une collection de chapeaux du cru (tous très usés) un vieux système téléphonique le même que celui du 22 à ânière (désolé pour les plus jeunes), des pièges du type piège à loups, des articles de journaux, etc..
 


 


 


 

    Nous mangeons un bel hamburger, nous buvons un café, et nous repartons.
 


 

    Le paysage, magnifique, malgré les cadavres d'animaux que nous évitons à intervalles réguliers.

     En fin de journée, nous avions vu d'avantages de kangourous morts que vivant.

     La nuit commence à tomber, et nous devons trouver ou dormir. Nous arrivons à une petite ville, ou nous commençons par faire le plein de la voiture, puis nous nous dirigeons vers l'unique hôtel, qui sera complet. Je ne m’était pas imaginé que dans des coins aussi reculés, on pouvait remplir un hôtel.

 


 


 

    Nous reprendrons la route, et nous verrons des quantités de Kangourous (bien vivants) qui, la pénombre venue, s'amusent a traverser la route que nous parcourons (je comprends pourquoi la conduite de nuit est dangereuse.).

      Nous ferons 150 km de plus avant de trouver un bourg, et après avoir essuyé 3 refus, nous trouverons finalement une chambre dans un motel. Nous y mangerons également en passant notre commande auprès d'une serveuse française. Puis nous irons dormir du sommeil du juste.