Regards sur le Monde

 
 
 

BALI
(du 30 septembre 2011 au 18 octobre 2011)


LOVINA
(Du 30 septembre au 11 octobre 2011)


 

VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011

    Nous arrivons à l’aéroport de Denpasar à Bali après 2h3O de vol sans histoires.

     Avant de passer la douane, il nous faut faire la queue à un premier guichet afin d'acquérir les Visas (valables 1 mois). Ils valent 25$ américains chacun.

     Ensuite, vient une deuxième file d'attente, bien plus importante que la première, pour passer la douane.

     Une fois fait, nous récupérons nos bagages, et nous faisons une troisième file d'attente, ou nous passons à un second contrôle des bagages. Puis nous empruntons un couloir, ou il n'y a que des guichet (une bonne vingtaine) de banque prêtes à faire le change. J'ai lu dans tous les guides qu'ils ont des calculettes trafiquées et qu'il ne faut absolument pas s'y arrêter (j'ai fait le change de ce qu'il me restait, soit 250€ a Singapour, et j'ai eu en échange 3 millions 400 000 Roupies indonésiennes, je suis riche).

      À la sortie de l’aéroport, un homme tout sourire, nous attends avec une pancarte a notre nom. Il s’appelle Ketut, et il sera notre chauffeur pour nous conduire jusqu'à Lovina, ou nous attend notre maison. Il nous demande si nous voulons nous rendre ailleurs avant. IL est presque 14H, et nous n'avons pas mangé, il nous propose de nous conduire à un restaurant à 1h de route (sur les 4 à faire). C'est OK, nous partons au milieu de la foule de voitures et de scooters que compte cette partie de l’île.

     Les rues que nous traversons sont bondées de monde, aussi bien de piétons que de véhicules en tous genres, tout ce beau monde se mélange dans un chaos total.

      À l'opposé de ce que nous avons connu à Singapour, les rues ne sont pas spécialement propres, les bâtiments non plus, cela donne l'impression d'un laisser-aller assez soutenu.

     Nous croisons un grand nombre de statues, dont certaines sont ceintes d'une robe, ou d'un bout de tissus autour de la taille. J'en demande les raisons à notre chauffeur qui me réponds, qu'ici, elles ont une âme, et qu'on les recouvrent par respect.

     Nous quittons la grande ville de Kuta, et nous nous prenons des chemins de campagne. Les Balinais ont une façon bien à eu de conduire. Ils doublent dés qu'ils le peuvent, même si c'est très limite, ils klaxonnent souvent, juste pour avertir qu'ils doublent (en fait, on entend que ça.). Mais ce n'est pas fait n'importe comment, à bien les observer conduire, il y a dans leur façon de faire, une prudence toute relative, qui arrive tout de même à nous mettre en confiance.

     Nous passons un grand moment à nous faire enseigner les rudiments d’Indonésien, dire bonjour (la politesse est très importante ici.), merci, etc...

     Nous traversons des campagnes, des rizières, et nous commençons à gravir la montagne (pour les Balinais, animistes, elle est sacrée).  Une demie-heure après, notre chauffeur s’arrête, et nous indique un restaurant. Nous l'invitons à se joindre à nous, et il refuse gentiment.

     Un serveur vient nous chercher, et nous précède à l’arrière du bâtiment, où se trouve la salle principale. Il nous montre le buffet, les entrées, le chaud et les desserts, puis nous choisissons une table, en terrasse. Et devant nous, s’étend un décor de rêve, de rizières en escaliers sur fond de montagne et de forêts. C'est digne d'un décor de cinéma, c'est magnifique. Nous prenons tout notre temps pour manger. Puis nous rejoignons notre chauffeur, et nous reprenons la route.



    Nous continuons à gravir la montagne. Sur notre route, nous croisons une bande de macaques affairés a regarder passer les voitures. Nous longeons un immense lac magnifique. On essaie de prendre quelques photos depuis la voiture. Ketut lui dit qu'il peut s’arrêter un peu plus loin, ou la vue sera meilleure.

     En effet, après une dizaine de minutes, il s’arrête sur les hauteurs, et nous montre une superbe vue sur le lac, la montagne, et la foret. Selon les dires de notre chauffeur, il devrait rester quelques tigres en ces lieux, et je pense me souvenir d'un reportage sur la région que j'ai eu l'occasion de regarder en France, ou ils avaient réussi à en photographier 2.

    À l'endroit ou la voiture, c'est arrêtée, 3 jeunes gens exhibaient des chauffe-souris vampires, et un iguane. Ils se font ainsi un peu d'argent en permettant aux rares touristes du coin de se laisser photographier en leurs compagnies. C'est pour nous la première fois que nous pouvons approcher de tels animaux, et nous nous laissons tenter.



     Les chauves-souris sont immenses, elles sont magnifiques, et pas du tout agressives, il en va de même pour l'iguane. Nous passons un grand moment entre les animaux et le décor, puis nous reprenons la route.

    Les deux heures restantes se dérouleront pour ma part dans un demi-sommeil, 2h30 d'avions, et 4h de route auront raison de moi, et plus ou moins, de tous le monde.

    Après avoir redescendu l'autre versant de la montagne, notre chauffeur suit une route qui ressemble a beaucoup d'autre, et bifurque dans un petit chemin de terre. Au bout de celui-ci, il rentre dans une propriété, une villa magnifique est devant nous. Nous sommes arrivés.

    Une jeune femme traverse le jardin et vient à notre rencontre, elle s’appelle Wiwin, et sera à notre service tout au long de notre séjour. Nous la saluons avec un salamat malam appris pendant le trajet, et nous nous installons. Les enfants se jettent dans la piscine, pendant que je visite les lieux.


 

    La maison est magnifique, une cuisine et un salon ouvert sur la piscine, 2 grandes chambres attenantes chacune avec salle de bain, et a l’étage, un grand salon ouvert, faisant toute la superficie de la maison, avec tables, fauteuils pour 6, Hamac, billard, frigo, etc...






 

    Un grand jardin, avec un bateau pour la plage qui est a 100 mètres un bac à poisson, un jardin tropical une table de ping-pong......... Le paradis.




 

    Avant le départ du chauffeur (ils sont 3 attitrés a la maison.), je lui demande s'il peut revenir demain vers 14h, afin de nous permettre de faire quelques courses.

Wiwin nous a préparé un délicieux repas, poulet, riz œuf, à la mode Balinaise.

À 18h le gardien Putu arrive, nous nous présentons, il restera de garde jusqu’à 6h du matin.

Elle nous demande ce que nous voulons manger pour le lendemain, nous lui laissons carte blanche. Elle nous expliquera le fonctionnement de la maison, elle peut soit rester jusqu'à 17h et nous préparer le repas du midi, soit rester jusqu’à 20h et nous préparer le repas du soir (dans ce cas, elle a une pause plus importante l’après-midi) et nous pouvions changer d'avis du jour au lendemain. Sachant qu'elle a un enfant de 5 ans, nous décidons de lui laisser les soirées et nous lui disons de venir plus tard le matin si elle le désire.

Wiwin nous quittera très tard, le temps de tout nous expliquer. Nous faisons à nouveau le tour de notre extraordinaire demeure, nous profitons également de la piscine, des dizaines de petits lézards envahissent les murs et les plafonds de la cuisine et du salon, ce sont des geckos, l'anti-moustique local, il y en a un autre énorme derrière l’horloge de a la cuisine, mais celui-ci se cache au moindre bruit.

 




 

    Nous finirons par aller nous coucher dans des draps ou préalablement avait été déposé des pétales de fleurs a l'odeur très agréable.

 


SAMEDI 1er octobre 2011


    Réveil tardif, histoire de se remettre de la veille, les enfants vont directement à la piscine. Wiwin, nous a préparé un succulent petit déjeuné, à base de galettes, de fruits coupés, d’œuf, etc... Un régal. Elle s'affaire déjà pour le repas de midi, la main gauche dans le dos. Ici, seule la main droite est utilisée pour les choses essentielle, cuisiner, donner ou prendre quelque chose, toucher quelqu'un, manger, etc...Car la main gauche est considérée comme impure, car utilisée pour la toilette intime (pas de papier WC chez les Balinais, sauf dans les hôtels et résidences à touristes).

    La mâtiné sera farnienté et piscine, le bonheur, le repas de midi sera excellent, à base de poulet de nouilles, le tout à la mode Balinaise (en moins épicé, elle tient compte de nos papilles françaises.).

   À 14h, notre chauffeur Ketut vient nous chercher, les enfants préfèrent rester à la piscine. Sur la route, je lui demande s'il ne connaît pas un loueur de Scooter, Mélodie a passé son BSR avant le début du voyage, et nous lui avons promis de louer dés qu'on pouvait de lui en louer un. Bien sûr, qu'il connaît, il passe un coup de fil à une personne travaillant avec la villa, il me dit les tarifs, je lui en demande 3 avec 4 casques dont 1 enfant, je leur loue pendant 2 jours. Ils doivent nous les emmener vers 16h à la villa.

   Ketut nous emmène à la plus vaste grande surface de la région, un carrefour Market.

   Il y a évidemment plein de produits que nous ne connaissons pas, certain que nous connaissons en boite, en sachet ou frais, sont vendus au poids, comme les frites, ou les petits poids (surgelés). Nous prenons des produits qui nous font envie, et pour lesquels nous sommes en manque, tel que le fromage, la saucisse à cuire, des olives, du maïs. Bref, tout cela n'est pas excessivement cher en France, mais ici, ça coûte une petite fortune, ce dont nous nous apercevrons, une fois l'addition payée.

   Nous sortons du magasin et retournons à la villa, ou les loueurs de scooters sont déjà là avec de splendides engins, et les casques demandés. Je pose la question des assurances, et ils m'expliquent qu'à Bali, les scooters ne sont pas assurés, que tout est a la charge du conducteur. Notre Chauffeur me le confirme. Cela est très ennuyeux, la conduite est à gauche, il y a pas mal de circulation (même si c'est bien moins que dans le sud de l’île), et ça double un peu n'importe comment.

   Bon, OK, je les prends, je décide de ne rouler qu'à partir du début de soirée, là où il y a le moins de circulation possible.


 

    Mélodie et Laugan descendent et ils sont évidemment ravis de voir les engins. On décide d'aller au restaurant ce soir avec.

    La fin de journée se passe à la villa, le lendemain (dimanche) Wiwin ne travaille pas, mais nous propose de venir au besoin. Nous refusons évidemment, il s'agit de son seul jour de repos dans la semaine. Elle rentre en nous disant qu'à partir de 18h le gardien (Putu) sera là, quoi qu'il en soit. La journée passe de façon très relax, puis il est temps d'enfourcher nos scooters.

    Mais viens le délicat problème de savoir qui porte Laugan. Cela fait 25 que je n'ai pas piloté un truc pareil. La moralité, la plus sure de nous est Mélodie. Nous ferons attention.

    Nous prenons la route, et longeons le chemin de terre qui nous emmène jusqu'à la route. En ce qui me concerne les réflexes reviennent vite, Mélodie assure comme une bête. Nous faisons un aller-retour, qui confirme notre aptitude à conduire, et nous nous engageons sur la route.

    À cette heure-ci, 19h, il y a beaucoup moins de circulations, qu'en journée, et la conduite et plutôt facile. Je m’arrête régulièrement afin de vérifier que tout le monde et bien là, et nous arrivons au bout de 20 minutes au centre-ville, ou nous choisissons un restaurant Laugan s'est éclaté derrière sa sœur, et n'a qu'une hâte, recommencer. Le repas à base de poulet, de riz et de champignons noir fut très bon.

    Quand nous reprenons la route vers 21h, nous y serons pratiquement seuls. Nos scooters sont de vrais bolides, et peuvent aller à une vitesse relativement élevée (80Km/h). Heureusement, il n'y a pas de Fangio parmi nous. Après nous être un peu perdu sur le retour, nous arrivons à la villa heureux de cette virée en famille.