Regards sur le Monde

 
 

CANADA

MONTREAL / SAINT-JEROME
(du 20 decembre 2015 au 2 janvier 2015)



 

Samedi 20 décembre 2014

    Aéroport de Toulouse, aujourd'hui, nous avons un long trajet à faire, de Toulouse a Madrid, puis New York et enfin Montréal ou nous attend une voiture, puis 1 h de route jusqu’à St Jérôme. Nous ne le savons pas encore, mais à ce moment commence la journée la plus galère de notre vie de voyageur.

    Après une heure d’attente, nous sommes les premiers à nous présenter à l’embarquement. L’hôtesse nous fait remarquer que nous n’avons pas fait notre ESTA (documents pour nous rendre aux USA). Je savais qu’il en fallait un par personne afin de séjourner aux états unis, mais pas pour juste prendre une correspondance. Bref, j’ai juste de temps de les faire depuis un ordinateur de l’aéroport, et nous finissons notre embarquement avec des ESTAS non confirmés.

    Par contre, nous devrons récupérer nos valises à New York et les enregistrer à nouveau pour notre dernier vol pour Montréal. Ce n’est pas pratique, mais tout à fait faisable, car nous avons 6 heures d’attente à JFK.

    On nous apprend également, que notre avion pour Madrid aura une heure de retard, ça va être très juste pour prendre notre correspondance de Madrid à New-york.

    À 11h, nous prenons notre avion. Le vol se déroule sans histoires, mis-à par le fait que nous manquons de quelques minutes notre vol pour NY. Nous faisons la queue une bonne heure avant d’atteindre le guichet d’Iberia prévus à cet effet. Nous faisons à cette occasion la connaissance de William un Polynésien très sympa, qui vit avec sa femme et sa fille à Montréal, mais qui est en formation en France pour plusieurs mois. Il attend également son tour dans la file.

    C’est enfin notre tour, nous tombons sur un employé qui va nous demander d’aller en courant chercher nos valises et de les enregistrer pour un nouveau vol pour NY, et tout ça dans un temps limité. Ayant un souci de santé j’ai du mal à marcher (on m'a fait une ponction et une infiltration au genou la veille.)(on m'a fait une ponction et une infiltration au genou la veille.). Bien évidemment, nous n’y arrivons pas. Nous retournons au guichet, la personne nous dit que ce n’est pas grave, que nous récupérerons nos valises à New-York, mais qu’il risque d’en manquer une, et que nous retrouverons 1 ou 2 jours plus tard à Montréal. Puis, il nous place pour le prochain vol de 16h.

    Entre le retard et le risque de perdre une valise, ça commence à faire beaucoup. Mais nous ne sommes pas encore aux bouts des déconvenues.

   Finalement, nous prenons notre nouvel avion pour New York. Le vol se déroule sans histoire. Une fois arrivé, il nous reste 2 heures au lieu des 6 initiale pour passer la douane, aller chercher nos valises et les enregistrer sur notre nouvelle correspondance. Malheureusement, il y a beaucoup de monde au passage de douane, et la file n'avance pas vite. Au bout de 20 minutes, un policier vient nous voir, il a vu que nous étions une famille avec enfant, et ils nous permettent de passer devant tout le monde (du coup William, notre nouveau pote polynésien passera avec nous.). Nous avons à faire à un douanier très sympa qui nous fait passer rapidement. Nous n'avons perdu qu'une demie heure, mais nous devons encore récupérer nos valises.

     Nous attendons leur arrivée au carrousel approprié. Mais elles mettront du temps à arriver. De toute manière, nous devrons attendre jusqu'à la dernière, car il nous en manque une, celle contenant une partie des cadeaux de Noël et les vêtements de Laugan.

  Encore une bonne demie heure de perdue. Nous devons maintenant nous rendre au service des bagages perdus. Mais nous ne sommes pas les seuls a qui la mésaventure arrive, le temps que ce soit notre tour et que nous remplissons les formulaires nécessaires, et ils ne nous restera que quelques minutes pour nous rendre au guichet d'embarquement. Nous y arrivons trop tard.

   Nous nous rendons immédiatement au bureau d'Iberia qui nous positionnera sur un vol qui part dans 20 minutes, ils nous indiquent le quai d'embarquement, en nous disant « si vous courrez, vous aurez peut-être des chances ». En fait, nous n'en avions aucune, il nous fallait prendre un train pour traverser tout l’aéroport, puis traverser des kilomètres de couloirs.

    Moralité, nous arrivons trop tard au guichet d'enregistrement, et l’hôtesse nous renvoie là d’où nous venons après nous avoir dit que le prochain vol pour Montréal sera le lendemain a 9h30.

    Nous laissons plusieurs messages à Régis et Sylvie nos amis Québécois, qui doivent nous rejoindre a l’aéroport de Montréal, mais nous n'arrivons pas à les avoir au bout du fil.

   Je dois avouer qu'entre la fatigue, et la douleur à la jambe, j'aurais fini par bouffer. Laugan quant à lui, s'effondre de fatigue. A partir de ce moment, il continuera son voyage accroché au dos de sa sœur.

 


 

        Nous nous rendons auprès des services d'Iberia / America Airline. Après nous avoir soupçonnés de mauvaise volonté, l’hôtesse conviendra finalement qu'il nous était impossible de rattraper le retard accumulé depuis le premier vol. Elle nous donnera une chambre dans un hôtel à New-york et nous positionnera sur le vol du lendemain a 9h30.

   Nous voilà repartis avec nos bagages, nous reprenons le train aérien, et nous attendons notre bus affrété pour l’hôtel en compagnie d'un new-yorkais d'une soixantaine d'années, très sympathique, et très fier de nous parler en français.

   Une fois a l’hôtel situé a 10 minutes en bus de l’aéroport, nous prenons rapidement possession de nos chambres (spacieuses et confortables). Laugan s'effondre immédiatement sur son lit suivi de peu par Mélodie. Et je ferais de même.

 


 


Lundi 21 décembre 2014

    Après 3 ou 4 heures de sommeil, nous prenons un petit déjeuné gargantuesque a l’hôtel. Puis nous reprenons la navette pour l’aéroport, qui cette fois, nous laisse directement devant notre porte d'embarquement. Nous sommes en avance, mais nous ne souhaitons pas passer la même journée que la veille.

    Une longue file d'attente est déjà là, mais comme la veille, une file spéciale pour les familles avec enfants a été mise en place, et nous passons ainsi devant un grand nombre de personnes.

   Nous avons une première formalité. Deux policiers, passent sur nos mains une espèce de coton qui ressemble au coton dont vous vous servez mesdames pour vous démaquiller. Le coton est ensuite introduit dans une machine qui sert a détecter les traces de poudres et d'explosifs.

  Puis vient le moment de vider nos poches, d'enlever nos chaussures, et de passer nos valises au scanner. Une fois les sécurités passées, nous attendons un moment l'annonce de notre porte d'embarquement.

  Une fois arrivés à destination, nous avons tellement peur de revivre notre journée d'hier, que nous vérifions toutes les 3 minutes que nous sommes bien au bon endroit.

 Au final, nous nous envolons à l'heure prévue. Et 2 heures plus tard, nous arrivons enfin à Montréal avec les valises qui nous restent.

  Nous retrouvons nos amis, Sylvie et Régis dans les couloirs de l'aéroport. Nous avons beaucoup de plaisir de nous retrouver. Hier, ils nous ont attendu jusqu'à 2 heures du matin, et ont eu nos messages qu'une fois de retour chez eux.

 Malgré ce que nous disent nos amis, il fait froid. Mais pour eux, à -8, ils sont presque en été. Nous sortons de l’aéroport pour nous rendre au parking des loueurs de véhicule. J’espère qu'ils m'ont gardé celle que j'avais réservé pour la veille.

  Nous avons de la chance, il leur en reste une du modèle que j'avais réservé. Comme nous n'avons pas l'habitude de conduire sous la neige, j’inscris Régis comme second conducteur, et nous prenons possession de notre Jeep 4X4.

 Nous faisons une heure de route pour nous rendre a st Jérôme. Nous allons directement chez nos hôtes déposer les valises, puis ils nous conduisent au centre-ville, dans un restaurant avec buffet à volonté, a base de mets typiquement québécois, gras sucré bourré de cholestérol, mais tellement bon au gout

 


 


 


 

    Nous nous goinfrons avant de retourner chez Régis et Sylvie, ou nous nous reposons en restant au chaud. Laugan joue dans la neige dans le jardin de nos amis, dans notre région, il y a 3 flocons de neige qui tombent tous les 10 ans.

 


 


 


 


 

 

Mardi 22 décembre 2014

Aujourd'hui, journée nounous. Sylvie est assistante maternelle, et elle a les enfants aujod'hui.

 





 

    La journée s'organise autour de jeux, de chants et d’activités diverses, au grand bonheur de Laugan qui est dans son élément. Dans la journée, va venir une collègue assistante maternelle, et amie de Sylvie, Carole.
 


 

    Pour ma part, avec Mélodie, nous allons nous promener dans st Jérôme. Nous connaissions déjà la ville en été. Mais la voir sous un manteau de neige, c'est comme la découvrir une seconde fois.
 


 

    Après un passage devant la cathédrale (qui sera fermée),
 


 

    Nous découvrons le labyrinthe Boréal, mis en place par une association afin de récupérer des vêtements et autres dons afin de venir en aide aux plus nécessiteux. Il est vrai que sous des températures pareilles, la vie a la rue doit être plus que compliquée.
 


 


 

    Nos pas nous conduisent jusqu'au fleuve. Étonnamment, il est gelée d'un côté du pont, et libre de l'autre. C'est dut au courant bien plus violent sur la seconde partie.
 


 


 

    Dehors, il fait -8 (nous connaîtrons bien pire.) et étonnamment, je n'arrive plus à parler, c'est comme si les mots gelaient à peine prononcés et qu'ils s'effondraient à mes pieds sous forme de glaçons. Il m’est impossible d'articuler correctement, juste énorme.

     Après deux bonnes heures de promenade, nous décidons de rentrer au bercail, et nous n'en sortons plus.





































 

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