Regards sur le Monde

 
 
 MOOREA
 
(du 5 au 9 février)

 


DIMANCHE 5 FEVRIER 2012
 

     Nous arrivons à Moorea avec 15mn d'avance sur l'horaire. Le temps de récupérer nos valises, et Caroline est déjà là. Nous chargeons la voiture et nous roulons en direction de leur maison (fare en polynésiens), qui n'est qu'à 5 mn de l’aéroport.

   Nous retrouvons Thierry et leurs deux enfants. Nous sommes accueillis par toute la famille, qui nous montre le logement que nous aurons pour ces 3 jours, un immense et magnifique fare, bien plus grand que le logement que nous avons en France.



 


 

     Ils habitent une seconde maison à plusieurs modules séparés sur leur terrain, donnant sur un magnifique lagon privé. Comme dit Mélodie, ils ont une maison de rêve.
 


 


 

     Thierry est Caroline ont une histoire incroyable et trés belle (que je ne raconterais pas, car c'est de l'ordre du privé. Ils ont étés greffeur de perles, ont travailler dur pendant des années, et maintenant vendent le fruit de leur labeur.

Leur maison et magnifique, leur histoire extraordinaire, et ils sont d'une gentillesse incroyable.

Nous avons pris masque et tuba, et nous avons suivi Caroline qui nous a guidées à travers les coraux de son lagon.





 

     Nous avons vus de splendides poissons, des bénitiers, des mollusques, des concombres de mer, et plein d'autres créatures dont je ne connais pas les noms.

   Nous nous sommes baignés dans une eau claire, pure et limpide. Laugan et mélodie accompagneront Thierry et ses enfants faire du surf. (ils n'en feront pas eux même, car le spot est prés des coraux.)

   Nous parlerons de nos vies respectives, de nos expériences, nous avons pris beaucoup de plaisir à échanger avec eux.

   Le soir Thierry nous préparera un plat de thon cru au gingembre, accompagné de riz, de salade, tout sera excellent, et moi qui n'aime pas le poisson cru, j'en ai repris bien 3 fois. Tout simplement succulent.

   Nous avons également beaucoup conversé le soir, mais la pluie nous a interrompus. Nous sommes rentrés nous coucher. Encore une excellente journée. Merci à nos hôtes


 

 

LUNDI 6 FEVRIER 2012
 

     Nous passerons la matinée tranquillement chez Thierry et Caroline, nous profiterons de la plage, et du soleil. Farniente assuré.
 


 


 

     La veille, nous avons proposé à nos hôtes de faire le repas de midi.

    L'entrée sera une tapenade méditerranéenne, puis une salade de pommes de terres et harengs. Mélodie se chargera du dessert avec une charlotte aux poires.

     Nous mangeons comme souvent, en bord de mer, la vue est splendide.

    Nous passons l’après-midi au même rythme que la matinée, c'est-à-dire plutôt à pas mesurés, entre plage et plage.

    Nous emprunterons les kayaks et nous ferons le tour du récif corallien situé à quelques mètres de la plage. C'est magnifique, et le temps est avec nous.



 


 

     Les enfants s’entraîneront au Paddle, il s'agit d'une planche spéciale où l'on doit se mettre debout et avancer grâce à une rame. C'est facile à décrire, et beaucoup moins à faire. D'autant plus que l’expérience est faite sur une planche à voile, et nous serons tous impressionnés par la démonstration du plus jeune fils de nos amis, Yoané qui se pose là-dessus comme un papillon sur une fleur, et qui peux faire toutes les circonvolutions qu'il veut sans recevoir la moindre goûte d'eau.
 


 


 


 

     Laugan ira nager avec Yoané, et il en reviendra avec une main toute englué dans une sorte de toile blanche. Il a posé la main sur un concombre de mer, qui lui a lâché une substance bizarre, qui ne fait aucun mal, mais qui colle à la peau. Je ne savais pas que ça pouvait arrivé.
 


 


 

     En fin d’après-midi, nous allons réserver des scooters pour le lendemain, car nous avons le projet de faire le tour de l’île.

    Tous les lundis et jeudis, Caroline donne une conférence au Novotel, (c'est là qu'ils ont leur bijouterie entièrement dédiée à la perle). Et nous nous y rendons.

    Nous faisons un arrêt sur une hauteur de l’île afin de mieux observer la vue. Magnifique, juste avant de voir Titouan, le fils aîné faire un bon magistral, il vient de marcher sur des fourmis rouges, et je comprends très vite la raison d'un saut, car une seule vient me mordre, et je retrouve soudain dans mes jambes une vigueur oubliée.



 


 


 

     Nous laissons nos amis les fourmis, et nous nous rendons au Novotel. Il est splendide, un paysage de carte postale, et une infrastructure superbe, je ne connais pas le tarif de location des bungalows, mais j'imagine que nous sommes hors budget.
 


 


 


 

     Nous nous installons pour l'exposé de Caroline, en fait, il y en a deux qui se passent en simultanés, l'un en français, servit par Caroline, et l'autre en anglais fait par une de ses employées.

   Caroline explique, le long processus naturel qui permet d'obtenir une perle d'une huître, l'homme n'intervient que pour donner un coup de pouce à mère nature.

    La particularité qui est la leur, est que leur histoire personnelle est étroitement liée aux perles qu'ils proposent.

    Ils ont tout fait, de l’élevage des huîtres à la greffe, à la récolte. Lui était greffeur plongeur, elle était au greffon. Tout ça perdu dans un atoll au milieu de l’océan.

    Maintenant, elle s'occupe de la relation clientèle, et lui crée, et fabrique colliers bagues et bracelets. Jamais des perles n'ont eux autant d'histoires à raconter.

    Je choisis une bague pour mélodie, et je demande à Thierry, s'il peut monter une perle sur un collier cuir pour Laugan et moi, nous verrons cela demain me dit il à son atelier.

    Le soir, nous irons manger dans un excellent restaurant de Moorea, puis nous irons nous coucher, il se fait tard, et certains travaillent le lendemain.


 

 

MARDI 7 FEVRIER 2012
 

     Ce matin, nous commençons par aller chercher les scooters réservés la veille. Puis la matinée sera consacrée aux études, mais dans un cadre idyllique, que nous envierai tous les étudiants de France et de Navarre. Les enfants ne rechignent pas, et ils s'y mettent courageusement.
 


 


 


 


 

     Pendant ce temps, j'accompagne Thierry dans son atelier. Nous commençons par choisir la perle pour Laugan, il sort plusieurs sacs, et dispose des dizaines de perles sur la table. Je n'en ai jamais vu autant de ma vie (il est vrai que je n'en ai pas vu beaucoup avant non plus.). Elles sont triées par tailles et catégories.

      Il y a énormément de choix de tons de couleurs. Mélodie a choisi la sienne en fonction de la couleur de la mer (au reflet bleu). Je fais le choix d'une perle au reflet des yeux verts de Laugan, mon choix se pose rapidement sur une, la couleur, la taille, la forme me plaît. Thierry la montera devant moi en collier.

 


 


 

     En ce qui concerne la mienne, je n’hésite pas non plus, je la veux noire. Le noir est ma couleur. Si ce n’était que moi, je m'habillerais toujours en noir, même si parfois, je fais des efforts de couleurs. Il n'y a que sur scène que je n'en fait pas et mon costume est toujours noir. Je tombe rapidement sur la perle que je veux, et ne changerai pas d'avis. Thierry la montera également en collier sur le même principe que celle de Laugan.
 


 

     Une fois les devoirs, Laugan nous rejoindra à l'atelier, et Thierry nous expliquera la partie technique de son métier de greffeur de perle, il nous expliquera leur vie au sein de leur atoll, ils péchaient pour manger, dormaient là où ils travaillaient, c’était une vie à la Robinson Crusoé.

    Il a sorti une vieille boite ou était entreposé ses premiers outils de greffes que l’équipe avait fabriqués elle-même, car les Japonais gardaient jalousement leurs secrets. Il a pris beaucoup de son temps pour nous expliquer sa passion, le temps est passé à une vitesse incroyable.



 


 


 


 


 

     Ils ont un site internet, qui en plus de montrer leurs créations, raconte succinctement leur histoire. De plus, il est joliment fait, ce qui ne gâche rien. En voici l'adresse 

http://www.pearlromance.fr/
 

     Mais Mélodie nous remmène à notre réalité du jour, faire le tour de l’île en scooter.

    Nous enfourchons nos engins (Laugan montera avec moi.), et nous partons. Il y a en gros 60 km de routes pour faire le tour de Moorea, un peu plus si nous quittons le bord de mer pour emprunter les rares routes intérieures.

 


 


 

     Nous longeons la côte sur quelques km, c'est magnifique, et beaucoup moins dangereux qu'a Bali (Mais les engins sont moins rapides (moins trafiqués)).

   Nous prendrons une route de terre menant au point culminant de l’île appelé le belvédère. Mélodie ouvre le chemin, nous fermons la marche avec Laugan.

    Nous traversons de champs d'ananas, nous arrivons à un marae, et à un site de recherche archéologique, une école agricole perdue dans la montagne, puis nous arrivons au Belvédère.



 


 

     Le point de vue est magnifique, de là, nous pouvons voir les deux lagons de l’île. Splendide.
 


 


 


 

     Nous redescendons, afin de reprendre la cote, puis nous nous arrêtons manger dans un petit restaurant de bord de mer, tenue par une Polynésienne qui nous fera beaucoup rire tout en préparant ses plats.
 


 


 

     Poissons cru pour Mélodie, du thon grillé pour moi, et Laugan mangera un hamburger fait maison.

    Nous repartons avec un aimable nana (au revoir) de la restauratrice.

    Nous ferons le tour complet de l’île, c'est pour l'instant la plus belle que nous ayons traversé. Et nous regrettons déjà le peu de temps (à peine 11 jours) que nous avons consacré à la Polynésie. (nous en repartons demain.)



 


 


 


 


 

     Nous rendons les scooters à l'heure prévue, et nous rentrons au fare. La journée n'est pas finie, ce soir, nous allons voir un spectacle de danse polynésienne dans un village (le Tiki village). C'est un lieu à touristes, mais il n'y a pas beaucoup d'endroits pour en voir, ou sinon en période de festivités, ce qui n'est pas le cas actuellement.

     Nous prenons le temps de profiter de nos hôtes, de la plage et du soleil. Puis nous repartons dans la voiture que Thierry et Caroline nous prête généreusement.



 


 


 


 

Nous trouvons le village, et nous payons nos entrées.
 


 

     Il s'agit d'un village monté un peu sur le même modèle que celui de Tepuia le village Maori que nous avions visités en Nouvelle-Zélande. La différence et que celui-ci est habité par ceux qui y travaillent.

   Nous sommes accueillis par un Polynésien en costume traditionnel, il nous fait traverser le village rapidement, et nous laisse devant le magasin de perle ou est servi un jus de fruit alcoolisé ou pas.

     Nous comprenons que nous devons attendre les autres. Nous prenons notre verre et nous profitons de l'instant pour admirer le soleil couchant depuis la plage.



 



 


 


 

     Quelques personnes arrivent, des Chinois, des Allemands, des anglais etc...

    Nous nous installons sur des gradins, un animateur du cru arrive, et nous fait une démonstration de débourrage de noix de coco (l'enlever de son enveloppe), de casse ainsi que la démonstration pour râper la noix de coco.

    Mélodie sera invitée à rejoindre les animateurs généreux en demande de participation. Avec ma canne, je serais d'ailleurs très rapidement rebaptisé docteur House.



 


 

     Nous irons voir leur méthode de cuissons enterrée, la même que nous avions vus en nouvelle Zélande chez les maoris.
 


 

     Puis commence …..... La course. Deux groupes sont faits, le premier de francophones, et le second d'anglophones.

    Notre guide nous fera la visite du village à toute vitesse, en évitant soigneusement de répondre à nos questions. De toute évidence, soit, il a un train à prendre, soit il ne connaît strictement rien à ce qu'il doit nous montrer.

    N'ayant pas de gare sur une île perdue en plein océan, j'opterai d'avantage pour le second choix.

    Il sera limite agressif quand on tentera de lui poser des questions, et ne répondra à aucune. Ce que nous avons appris, c'est que Gauguin saoulait les Polynésiennes pour les déshabiller et leur peindre les seins, que Pomaré 4 était une reine, et c'est elle qui a cédé la Polynésie à la France. Que le village est habité par des artistes (dont notre guide se targue d'en faire partie), et je crois que c'est tout, pour le reste ouvrez vos encyclopédies. Vraiment minable.



 


 


 

     Nous passons au repas, un lunch. Une vahiné vient nous voir, et nous propose un cocktail au fruit avec ou sans alcool, et une fois la commande passée nous précise au dernier moment que cette boisson n'est pas comprise dans le menu. Si ce n'est pas du vol, ça ressemble pas mal tout de même à de l’escroquerie.
 


 

     Pendant le repas, nous avons droit à une démonstration de paréo par une jolie vahiné. C'est incroyable ce qu'ils arrivent à faire avec un bout de tissus. agréable moment qui nous à un peu fait oublié la visite cauchemardesque précédente.
 


 


 


 


 

     Puis ce sera au tour d'un homme (notre pseudo guide.) qui fera de même. Ici, il sera à sa place, à la fois compétant et marrant (même si les traits d'humour, tournent souvent au-dessous de la ceinture).
 


 


 

     Après le repas, nous retournons sur nos gradins, afin de voir le clou de la soirée le spectacle de danse.

Avant que le spectacle ne commence, nous aurons droit à une démonstration des danses. Féminine pour commencer, Mélodie aura droit à son heure de gloire en accompagnant la danseuse (avec d'autres personnes du public).

 


 


 

     Puis ce sera au tour des hommes, et Laugan participera également a la danse.
 


 


 

     Puis, les lumières s'éteignent, les artistes rentrent en scène. Le spectacle est conçu comme un conte, comme une comédie musicale, c'est l'histoire d'un chef de tribu, qui épousera sa vahiné à condition qu'elle lui donne un fils. Ce qui sera chose faite.
 


 


 


 

     Des chants et des danses se succéderont à un rythme effréné, c'est incroyable, c'est beau, c'est beau, c'est beau, et impressionnant. Les costumes sont magnifiques, les danses splendides.
 


 


 


 


 


 

      Puis viens le moment de la danse du feu. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais la encore nous avons étés bluffé. Les artistes feront toutes sortes de jongleries de figures et de circonvolutions avec des torches. C'est tout simplement énormissime, le prix de l'entrée est enfin justifié.
 


 


 


 


 

      À la fin du spectacle, l'animateur viendra sur scène pour nous expliquer que le village à besoin de nous (tu m’étonnes.), et d'en faire la publicité autour de nous.

   C'est chose faite. Le spectacle est magnifique, et heureusement, il y a la possibilité de n'acheter que les billets pour le spectacle.

   Nous sortirons du Tiki village avec encore à l'esprit cet énorme show ; magique.

   Nous rentrons par le bord de mer. Il fait nuit noire, les chiens dorment sur la route, et nous en réveillons quelques-uns sur notre passage. Involontairement, j’écraserai quelques énormes crabes de terres qui se jettent littéralement sous les roues des voitures en voulant traverser la route.

Nous rentrons directement dormir, la journée a été longue.


 

 

MERCREDI 8 FEVRIER 2012
 

     C'est le dernier jour que nous passons à Moorea et en Polynésie, nous prenons l'avion demain à 2h du matin pour le Chili avec un stop en Nouvelle-Zélande.

     Thierry et Caroline sont partis travailler. Nous profitons pour notre dernière journée de leur magnifique plage.



 

     À midi, nous retrouverons nos hôtes pour notre dernier repas ensemble.
 


 


 

     Puis ils retourneront à leur travail, nous saluons Caroline que nous ne verrons plus. Thierry quant à lui reviendra pour nous amener au ferry qui nous conduira à Tahiti.

    Le temps qui nous reste va être consacré à la plage, aux écrits et aux valises. Pris entre la joie du moment et la tristesse de quitter ce petit paradis, nous mettrons même plus de temps qu’accoutumé pour boucler le dernier bagage.

    Thierry nous conduira au Ferry, nous ne les remercierons jamais assez de leur gentillesse et de leur générosité, merci à eux et à leurs enfants de nous avoir accueillis comme ils l'ont fait. On vous souhaite une belle, heureuse, et longue vie.


    Nous prenons le Ferry et je m'y endors, histoire d'oublier que je suis malade en mer. Au bout d'une petite demie heure de trajet, nous arrivons à Tahiti. Nous prenons directement un taxi qui nous conduit à l’aéroport. Comme nous avons quelques heures à attendre (il est 18h30, et notre avion ne décolle qu'à 2h du matin.) nous allons entreposer nos bagages à la consigne, quand on nous apprend qu'en fait le jour marqué sur nos billets est celui de l'embarquement, et non pas celui du décollage. Bien que sur nos billets, il soit bien inscrit départ le 9 à 2h, il faut comprendre embarquement le 9 à partir de 23h et départ le 10 a 2h, c'est tout simplement débile. D'autant plus, que j'ai réservé une nuit à Auckland, et je ne sais pas si je vais pas la perdre.

    Pour le coup, nous aurions pu partir que le lendemain de Moorea et profiter de la compagnie de nos amis un jour de plus.
 
    Nous prenons une chambre dans un hôtel proche de l’aéroport, et nous n'en sortirons que pour aller manger.



 

 

JEUDI 9 FEVRIER 2012
 

     Aujourd'hui sera également un jour tranquille. Nous irons manger chinois (pas très bon).

    Le soir venu, nous faisons toutes les formalités d'embarquement, Laugan et Mélodie s'endormirons sur place (quand c'est l'heure, c'est l'heure.)

 

     Nous finirons par nous envoler pour nos 5 h d'avions pour la nouvelle-Zélande.
 


 



 

 

BILAN POLYNESIE
 

     Tout simplement fabuleux, les paysages, la tranquillité, mais surtout, surtout, la gentillesse des Polynésiens. Encore une fois, nous sommes surpris par ce qui devrait être normal.

     J'ai souvent dit et écris à propos de certains pays que nous avions traversés, que les gens étaient sympas, mais ici, cela atteint un niveau incroyable.

    Mélodie est tombée en panne d'essence en scooter, plusieurs Polynésiens se sont arrêtés afin de l'aider, certains lui ont carrément proposé de lui payer de l'essence.

    J'aurais des dizaines d'exemple, le plus fort étant évidemment Thierry et caroline, qui au bout de 10 minutes de conversation dans un motel à Rotorua nous ont gentiment inviter à passer quelques jours chez eux.

Leur accueil et leur gentillesse ont été incomparables.

     Ici, le tutoiement est de rigueur, mais le respect également, il y a le soleil dans leur ciel et également dans leur cœur.

    Nous avons beaucoup aimé le rapport aux fleurs qu'ils entretiennent. Ici, les fleurs sont un langage. Vous pouvez prendre celle qui pousse chez le voisin et vous la poser dans les cheveux, personne ne trouvera à redire, elles sont faites pour ça.

    Je fais référence à une anecdote que nous ont raconté Thierry et Caroline. Lors d'un de leur séjour en France, un de leur fils a pris une fleur d'un jardin afin de se la poser dans les cheveux, et il n'a rien compris quand le propriétaire de la fleur est sortie de chez lui en vociférant comme un malade.

    Amis polynésiens, ne prenez pas exemple sur nous, vous y perdriez beaucoup.

    Après avoir traversé des pays comme l’Australie et la nouvelle-Zélande, je tiens à pousser un Cocorico bien franchouillard (profitez-en, car il n'y en a pas eu beaucoup jusqu'à présent). Autant l’Australie, n'est plus aux aborigènes, et la nouvelle-Zélande n'est plus vraiment Maorie, autant la Polynésie est polynésienne. Ici la couleur et celle des natifs, le popa'a (l’Européen) est là bien sûr, mais il n'est que l'exception.

    Les îles ont gardé toutes leurs saveurs originelles. (Papeete sans doute un peu moins)

    Nous sommes tous d'accord pour dire que ce serait facile d'y déposer nos valises, si ce n’était la question de l'emploi, qui est une denrée rare ici.

    Polynésie, je ne te dis pas adieu, j’espère qu'un nana (au revoir) suffira.


 

 page suivante

 

Afficher la suite de cette page