Regards sur le Monde

 
 
CANADA
(du 27 juin au 27 juillet 2012)
 
ST JEROME
(du 15 au 27 juillet 2012)



 
VENDREDI 20 JUILLET 2012

    Ce matin, les gérants de la déchetterie nous font quelque chose d’extraordinaire. Nous leur ramenons nos draps pour qu’ils nous les changent, et ceux qui nous donnent sont clairement dégueulasse, ils ont dû être lavé avec une lessive à base de vomi d’alcoolique.

    S’en est trop, la colère me submerge, et je pousse la gueulante du siècle. Je leur dis que nous partons pour la journée et que ce serait de bon goût que notre chambre soit propre et nos nouveaux draps également.

   Finalement, nous nous calmons et nous partons pour une visite conseillée par Sylvie et Régis, nous nous rendons à Drummondville (à 2 heures de st Jérôme) au «Village d’antan» il s’agit d’un village (vivant) typique québécois reconstitué de 1810 à 1930

   Après avoir payé notre droit d’entrée, nous nous engageons dans un jardin, qui débouche sur un tunnel en bois. L’idée est judicieuse, une fois le tunnel passé, nous changeons d’époque. Ça me fait penser à la série télévisée (que j’aimais beaucoup) «sliders, les mondes parallèles », ou un groupe de personnes passent d’un monde à l’autre au travers d’un tunnel d’énergie.

 

    La sortie débouche sur un restaurant, qui fait l’objet de notre premier arrêt, ou nous sommes servis par du personne en costume, un repas «ben bon»

    Nous partons le ventre plein à l’assaut du village d’antan. Il est clairement magnifique. On s’y croirait. En plus des bâtiments d’un rendu exceptionnel, la visite est rendue encore plus agréable par les comédiens costumés d’époque, qui tenant parfaitement leur rôle, rendent la visite encore plus passionnante.

 







    Nous sommes étonnés de voir beaucoup d’enfants en costumes anciens. Nous apprenons, que le village fait également office de colonie de vacances. Une colonie d’une autre époque dont je mets au défi n’importe quel enfant de ne pas s’y plaire et s’y amuser.
 



    Nous avons l’occasion d’apprendre en visitant les bâtiments, avec des démonstrations d’artisanats (forgeron, menuisier, fromager, école etc…), ou tout simplement prendre du plaisir à marcher dans le village.
 







    Et nous avons également l’occasion de jouer à des jeux d’adresse oubliés tel que le cerceau, et d’autres.
 





    Nous faisons également une photo en costume. Au moment de nous vêtir, une habilleuse me demande de «rtirer mes rné» (c’est du moins ce que j’entends). Je ne comprends pas, elle me répète la même chose. Nous passons elle et moi par un grand moment de solitude, puis elle me montre mes chaussures et je comprends qu’elle me demande de « retirer mes running», c’est vraiment une autre langue, heureusement la bonne humeur et la patience des Québécois n’est pas surfaite. La photo sera sympa, et le moment passé à la faire également.
 





 
    En nous promenant dans le village, retiré, en pleine forêt, nous nous arrêtons devant une maison fermée, plutôt austère, voir lugubre. Un film a été tourné avec le village comme décors.

   Cette maison est la réplique parfaite de celle ou à vécue Aurore, une fillette maltraitée par ses parents et morte à l’âge de 11 ans en 1920.

    Cette triste histoire a été un vrai traumatisme pour la région, et un film intitulé « Aurore» tournée ici, raconte la courte vie de la jeune fille.

 



    Nous continuons notre visite par une section dédiée à la ferme et aux animaux d’élevage. Cette partie a été très appréciée de Laugan et de Mélodie.
 







    Avant de quitter le village, nous voulons acheter des beignes pour nous, ce sont des beignets, mais ici, on dit beignes.
 

    J’en commande trois, la vendeuse répète ma commande :
  • « vous voulez 3 beignes»
  • «oui s’il vous plait»
    Mélodie et Laugan commencent à rire, je sens bien qu’ils se retiennent, mais ça ne va pas durer.
    Le patron vient à la caisse pour me faire payer :
  • «C’est vous qui avez pris 3 beignes ?»
  • «oui c’est moi»
  •  
  • A ce moment-là, les enfants n’ont pas pu se retenir et ont hurlé de rire.
  • Gêné, j’ai expliqué au patron et à la vendeuse, qu’en France, prendre une beigne ne veux pas du tout dire la même chose. La vendeuse ayant déjà fait un séjour en France le savait et ils ont commencé à rire avec nous. Vive le Québec.
     
    Ça a été une très belle visite et une après-midi très agréable.































 

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